Le sentiment grisant de travailler dans l’urgence : l’adrénaline de devoir se dépêcher, d’être sous les feux de la rampe, d’avoir résolu un problème important voire bloquant.
Grisant au point que quand l’urgence n’est pas là, on va trouver des moyens d’en provoquer en s’inventant des contraintes qu’il faudra respecter à tout prix.
Un build automatique est à réparer tout de suite alors qu’il pourrait attendre une heure sans gêner personne. Mais le build est cassé, il est rouge !
Un développement à terminer rapidement avant la fin de l’itération pour respecter le périmètre alors qu’il pourrait attendre deux semaines.
Avec l’urgence, du stress, de la violence verbale, ou même physique à coups de nerfs, des raccourcis qu’il faudra détricoter ou qui viendront nous hanter au pire moment.
Un stress qui créé des liens, mais qui laisse aussi des traces.
Dans une équipe projet normale l’urgence est le signe que quelque chose s’est mal passé. Mon idée pour un prochain projet est de profiter des rétrospectives pour noter les moments d’urgence et chercher autant que possible la désescalade.
Les analyses de causes racines deviennent un outil standard pour les incidents, il faudrait qu’ils le deviennent aussi pour toutes les situations vécues dans l’urgence.
Objectif : travailler au calme.